La kinésithérapie est spécialisée dans la rééducation fonctionnelle et la réadaptation par les massages et autres moyens adéquats. La durée des études de kinésithérapie est de trois ans après le baccalauréat. Le diplôme est, bien sûr, reconnu mais n’inclut pas une formation sur la manipulation des vertèbres.
Concernant l’ostéopathie, à première vue les deux professions peuvent sembler très proches dans la mesure où elles s’adressent aux mêmes patients. Or des différences existent :
- La formation dans un premier temps : les chiropracteurs sont tous formés dans un collège qui impose 5 500 heures de cours à temps plein répartis sur 6 années. La formation est donc très homogène. Seuls certains ostéopathes ont une formation similaire sur 5 ou 6 ans, les autres étant formés sur des durées variables et hétérogènes pouvant aller de quelques semaines à quelques mois.
- Les techniques de soins et la prise en charge du patient dans un deuxième temps : elles sont totalement dépendantes de la formation reçue.
Il ne faut pas confondre la subluxation vertébrale au sens chiropratique, avec le terme médical « subluxation » qui se réfère à une luxation incomplète ou dislocation partielle. En chiropratique, elle se définit comme une perturbation fonctionnelle réversible d’une articulation ou d’un tissu. Du fait du stress physico-chimique qu’elle engendre au niveau des fibres nerveuses, elle peut avoir des manifestations locales ou périphériques.
L’ajustement correspond à l’application contrôlée d’une force, manuelle ou instrumentale, par une impulsion de haute vélocité et de faible amplitude, sur un segment articulaire précis, à court bras de levier, dans une direction donnée.
Premièrement, ce ne sont pas toutes les techniques chiropratiques qui provoquent un craquement. Le bruit entendu durant certaines manœuvres s’appelle la cavitation. Elle est le résultat d’une libération de gaz causée par un changement de pression à l’intérieur de l’articulation ajustée.
Contrairement à l’idée fréquemment reçue, il n'y a rien qui frotte ou qui casse. C'est juste un gaz qui est libéré. La cavitation peut varier d’un ajustement à l’autre, d’une région ajustée à une autre et ne constitue en aucun cas un indicateur fiable de l’efficacité du traitement chiropratique reçu.
L’ajustement chiropratique n’est pas douloureux. Bien au contraire, il libère les tensions et diminue la douleur de façon efficace. Lors du premier ajustement, les patients peuvent être surpris par l’exécution de la manœuvre et par le bruit articulaire mais cela ne fait pas mal. Parfois, certains patients très en douleur peuvent ressentir un inconfort au point de contact ou durant le positionnement de l’ajustement.
À l’examen initial, les contre-indications aux traitements chiropratiques sont identifiées afin que le traitement soit exécuté dans des conditions très sûres. Le chiropracteur est formé pour réaliser ses manipulations en toute sécurité, en limitant celles-ci seulement aux articulations impliquées.
De plus en plus souvent, différents thérapeutes essayent de manipuler et ont hélas une formation insuffisante pour le faire sans danger. Le chiropracteur reçoit une formation de 6 ans à temps complet, temps nécessaire pour acquérir la dextérité que demande l'ajustement chiropratique. C'est pourquoi il faut éviter les manipulations et aller consulter un chiropracteur qui pratiquera, si votre cas le nécessite, un "ajustement", technique exclusivement chiropratique, qui ne présente pas le danger des manipulations.
Il est difficile de répondre à cette question. La durée et la fréquence des soins chiropratiques varient selon plusieurs facteurs tels que votre âge, votre état de santé général, vos habitudes de vie, la nature et la chronicité de votre problème, l’état de votre colonne vertébrale, votre implication dans votre guérison et vos objectifs. Bien souvent, le patient se présente chez le chiropracteur après des semaines ou des mois de souffrance. Il faut s’attendre à effectuer plusieurs visites, le temps pour le thérapeute de rééquilibrer et de dénouer l’ensemble des schémas biomécaniques acquis pendant cette période de souffrance.
L’assurance complémentaire des mutualités belges rembourse partiellement les consultations de chiropraxie. Pour en savoir plus, cliquez ici.
De l’ensemble de vos examens complémentaires (radiographies, IRM, scanner, analyses biologiques...) en rapport ou non avec votre motif de consultation. Elles permettront au chiropracteur d’apprécier l’état de santé de votre colonne vertébrale.
Les médicaments sont un moyen compétent de contrôler les symptômes comme la douleur et l’inflammation. L’efficacité des soins chiropratiques est basée sur le fait qu’ils traitent la cause sous-jacente des symptômes pour améliorer la fonction du corps. La chiropraxie peut donc, dans certains cas, être utilisée comme une alternative aux traitements médicaux, mais aussi comme un complément : le suivi chiropratique peut être fait en conjonction avec la prise de médicaments.
L’autoroute de l’information de votre corps, votre système nerveux, est protégée par la colonne vertébrale. Le système nerveux passe entre les vertèbres ou articulations de la colonne pour transmettre les messages du cerveau à toutes les parties de votre corps. Toute tension exercée sur une vertèbre peut comprimer les nerfs qui sillonnent la zone. C’est pourquoi un problème au niveau de la colonne peut affecter d’autres zones et causer, par exemple, des douleurs à un bras ou à une jambe.
Chiropraxie ou chiropratique ? Historiquement, le terme « chiropraxie » est celui utilisé en droit français et par les instances médicales. Toutefois, on parle couramment de « chiropratique », mettant l’accent sur cette notion technique de manipulation.
Chiropractor ou chiropraticien ? Il en est de même pour l’appellation « chiropractor ». Le grand public connaît d’ailleurs davantage ce professionnel de santé sous le nom de chiropractor, tandis que celui de « chiropracteur » est privilégié en France et celui de « chiropraticien » dans d’autres pays francophones tels que le Canada, la Suisse… En réalité le vocabulaire existant est bien plus étendu encore puisque l’on retrouve aussi des dénominations anglophones et leurs déclinaisons : chiropractic, chiropractique, chiropractie, chiropraxie ou encore chiropratique, chiropracteur, chiropractor et chiropraticien.